21 juillet 2008
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Vung Tau apparaît un peu comme la ville d’entrée dans le Delta du Mékong. Cette ville a été
aménagée par les colons français pour qu’ils puissent y descendre le WE (2 heures de routes d’Ho Chi Minh Ville). Ils l’avaient baptisé à l’époque Cap St Jacques (très franchouillard) et elle a
été renommée lors de l’indépendance du Vietnam. Nous avons donc, en tant que bons frenchy, passé 2 WE très sympas et différents dans cette « station balnéaire ».Le premier WE où nous nous sommes retrouvés avec Morgane et Pierre (on prend les mêmes, on recommence) embarqué sur un hydrospeed entouré de vietnamiens malades (ils ont en général l’estomac fragile). Arrivé sur place on fait tout un micmac pour louer des motos et prendre résidences dans nos appartements (j’embellis un peu, on a dormi dans un todit, résidence secondaire d’une tribu de cafards).
Une fois les motos louées et les premiers 30 km de parcourus, une motos nous
lâche (câble d’accélérateur cassé, vis de générosité détendu et caillou dans le réservoir). Nous repartons 1 heure plus tard avec une nouvelle moto que notre loueur nous a amené (service après
vente impeccable), pour enfin arriver à cette plage tellement attendue. À peine installer sur nos transats, une tempête se lève. Nous faisons, pour compenser la baignade bronzette, un repas digne
de ce nom (coquilles St jacques, crevettes, riz, bœuf, pain de banane…) pour reprendre la route avant la tombée de la nuit.De retour à l’auberge, petit apéro sur la terrasse avant de repartir déguster une bonne pizza italienne. Avant de se coucher, nous livrons une bataille acharnée contre des cafards qui risquent de perturber notre nuit. Le lendemain, ça recommence, avec une panne d’essence, la tempête décalant le départ de l’hydrospeed, et une arrivée sous la pluie à Ho Chi Minh.
Et bien croyez le ou non, ce WE à été très sympa, et c’est pourquoi nous y retournons deux semaines plus tard avec Max&Marion, un couple de français vivant ici depuis 6 mois.
Dès le début, le WE se présente mieux (si ce n’est la gueule de bois hebdomadaire du samedi matin). Le voyage se déroule sans problème (en même temps j’ai dormi de A à Z). À peine arrivé nous chevauchons 2 fidèles destrillés HONDA WAVE pour nous diriger un peu au nord de la ville, sur une plage appelé Loc An. Programme du WE : prendre notre revanche sur le précédent WE en optimisant la plage et la mer (foot, footing, cerf-volant, body surf…) sans oublier le repas accompagné de bières, offert gracieusement par un groupe de Vietnamien plus tout jeune avec qui nous avons rapidement sympathisé.
Le lendemain, nous décidons de se faire un brunch style Vietnamien. Le principe est simple, louer des transats sur une plage, et attendre qu’on vienne vous proposer coquilles sans jacques, poulpes, sèches, crabes, crevettes… À peine notre repas terminé, nous nous rendons compte qu’une quarantaine de Bonz, de fidèles et de femmes nous entoure, profitant de l’ombre de nos parasols et de voire des blancs sur une plage Viet. Un peu mal à l’aise, nous décidons de finir la journée sur une plage complètement déserte (deux dunes plus loin).
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