Nous avons décidé de s’offrir un bon WE de 4 jours au Cambodge. Il serait dommage de passer 4 mois à la frontière sans jamais la passer. Nous partons donc Samedi matin en bus pour passer la journée complète à remonter jusqu’à Siem Reap où se trouvent les temples d’Angkor. Dès notre arrivée la machine touristique des temples se met en route. À peine descendu du bus qu’un touc-touc nous propose un hôtel et la visite des temples d’Angkor pour le lendemain. Après un bon quart d’heure de négociation, nous voilà en route vers un hôtel très bien et pas chère du tout (2$ la nuit). Le rendez-vous pour le lendemain est fixé à 5 heures pour pouvoir profiter du lever de soleil sur le temple d’Angkor Vat.

Après une bonne nuit de sommeil, nous voilà donc en route vers les plus grands temples du monde, qui sont aussi devenus la capitale du tourisme Cambodgien. Notre guide nous amène à travers les plus grands et les plus prisés. Nous passons notre journée à escalader, à sauter de pierre en pierre à découvrir ce domaine qui est pour le moins époustouflant. Après une douzaine d’heures de visite, des chemins pleins les pattes et surtout des images plein la tête, nous retournons au centre de Siem Reap pour profiter un peu du marché et beaucoup d’un bon apéro. Après de multiples rencontres, la soirée  ayant était plus arrosée que prévu au programme (souvent les meilleures soirées), nous allons dormir quelques heures avant de repartir pour la capitale cambodgienne, Phnom Penh.


Notre planning étant plutôt serré, nous avons fait un planning des choses que nous voulons faire en prioritaires. Dès notre arrivée, direction l’hôtel qui se trouve sur le chemin de notre première escale touristique, l’école transformée en zone de sécurité 21 (S21) pendant l’ère des Khmers Rouges. La visite se trouve être plus un commémoration qu’un quelconque musé. En effet, dès l’entrée par la porte entourée de barbelés, l’horreur nous prends aux tripes. Nous vaguons en silence entre les différentes salles de classes transformées en salle de torture. Nous passons les photos de tous les prisonniers devenus des martyrs. Nous montons les étages protégés par des barbelés qui avaient comme but d’empêcher la défénestration des otages. Les salles de détentions collectives, les cellules, les instruments de tortures… Tout apparaît comme si rien n’avait été changé. Le tour nous prends plus de temps de prévu, choqué par la cruauté que l’homme peut faire à un autre homme.
Nous prenons ensuite, toujours sous l’effet du choc, une moto pour aller en direction du palais royal et de la pagode d’argent. Le décor change du tout au tout. Les bâtiments austères e l’école sont bien loin des bâtiments flambant neufs, garnis de dorures et de statues des multiples temples et pagodes composant le palais royal. La grandeur de ces édifices nous paraît bien fausse. La visite passe très vite, et nous décidons de marcher un peu dans la ville pour mieux la cerner. Le retour au Vietnam est prévu le lendemain après les achats de cadeaux pour les gens de l’entreprise qui nous accueillit et suivit depuis le début du stage.
Nous avons clos ce bon voyage par une expérience sympa, passer la frontière à pied. Ce séjour à vraiment été une super virée, riche en émotions et plein les yeux.

Nous voilà parti pour notre première tournée dans ce fameux delta. A quelques kilomètre au sud de Ho Chi Minh Ville, le Delta du Mékong est le point de rencontre de plusieur bras de rivières venant aussi bien du Nord du Vietnam que de thaïland, en passant par le Cambodge.
Nous avons pris la route de My Tho en bus, après une nuit bien agité (rencontre avec des amis de Lyon en stage ici pour 6 mois). Première découverte de la ville qui nous apparaît particulièrement pauvre : maisons en tôles, rues très sales et rivière polluée. Nous louons une moto pour redescendre le Delta jusqu’à la mer, en longeant tant que possible le fleuve. Super première expérience en moto où tout nous paraît plus simple et plus accessible. Nous suivons une piste après avoir passé plusieurs bacs et plusieurs ponts. Après 3 heures de routes, on se rend compte qu’au Vietnam les distances ne sont pas aussi rapidement parcourues qu’en France. En effet, les routes et la circulation nous permettent une moyenne de 50 Km/h. Il faut donc faire demi-tour avant d’atteindre notre objectif, tant pis le paysage en valait vraiment la chandelle.
De retour en ville, et après être passé entre les gouttes, nous nous offrons une petite ballade en bateau très touristique pour visiter différentes îles qui se trouvent à proximité de down town. Visite d’une culture d’arbres fruitiers (pamelosse, fruit du dragon, bananes, lichies et papaye), un vrai régal pour les adeptes. Ensuite nous faisons un saut à une fabrique de bonbons à la noix de coco (spécialité du coin), qui était fermée à notre arrivée… Notre guide/chauffeur de bateau nous a ensuite amené découvrir une pagode un peu spéciale. En effet, cette pagode est à l’honneur du bonze de la noix de coco. Et en effet la pagode est un peu à la noix… une espèce de verrue au milieu d’une superbe île. Nous patientons donc dans cet endroit bizarre et moche, avant de repartir à la tombée de la nuit pour un spectacle privilégié. Notre guide nous amène sur un côté désert du fleuve, et en s’approchant, des centaines de milliers de lucioles illuminent les arbres. On s’est même posé la question si ce n’était pas des guirlandes, mais non, bien des insectes qui ont remplie l’avant du bateau quand on c’en est approché.
Le lendemain, faute de temps nous ne pouvons pas aller jusqu’au marché flottant de Cai be. Ce n’est que partie remise lors d’une prochaine virée à Vinh Long.
En attendant, le planning est chargé, alors à très vite sur mon blog.

Hoi An et Da Nang:
Pour le dernier WE avec papa, nous sommes parti Hoi An. Ce petit village est réputé pour être un très beau village côtier ayant miraculeusement était épargné par les bombardements qu’à pu connaître le pays. C’est un ancien port de commerce chinois qui regorge de vieilles maisons qui se partage trois styles asiatiques : japonais, chinois et vietnamien. Le centre du village qui est très touristique est interdit aux véhicules motorisés (et pour le Vietnam, c’est rare de trouver un endroit comme ça).
Hoi An est aussi très réputé pour son commerce du sur-mesure (le paradis des touristes féminines). On y trouve de tout, de la chaussure au costard en passant aussi bien par des tongs que des manteaux en laine (avec une température moyenne de 35°C, les sessions d’essayages sont à craindre).
Nous sommes donc arrivait vendredi 13 juin, et là, petites surprises, la ville est intégralement en travaux (toutes les petites rues sont bloquées sur 2/3 de leur largeur). Premier choc. Et après 10 minutes de marche et 100 magasins de sur-mesure croisés, 500 appels à l’achat, on a compris d’où venait cette réputation. On est donc rentré se coucher, épuisé (par la chaleur et les « harcèlements ») pour se réveiller tôt et profiter de l’arrivée des pécheurs.
A 5 heures sur le pied de guerre, on fil au port où un vieux monsieur sur sa pirogue se fait engueuler par sa femme. Il profite de notre arrivée pour nous proposer une balade au milieu des pécheurs, avec le levé de soleil et les activités du marché. Un vrai plaisir. Nous avons ensuite fait un tour touristique (vieilles maisons, pagodes, musé…) et nous sommes repartit sur Da Nang, non pas sans mon manteau et ma nouvelle paire de chaussure sur mesure.

Arrivée à Da Nang, contraste complet avec le petit village qu’on vient de quitter. Des buildings en construction, des gros bateaux de transport maritime, un pont de 8 Km en construction, des voitures de partout… un autre monde. Un peu désuet par ce contraste, on décide de prendre 2 pousse-pousse pour faire un tour de la ville et des quais qui sont assez agréables. La visite nous las vite, surtout que nous repartons le lendemain à 08h00 pour Ho Chi Minh Ville, du coup, on s’offre un massage (enfin papa l’offre plus que moi).
Le lendemain retour à la capitale du bruit et du non-stop où papa a passé sa dernière journée et fête des pères sur HCMV avant de décoller pour la France le soir même.

Pourvu que ça dure.

Tôi xin chùc càc ban môt ngày thât vui. (je vous souhaite une bonne journée)